En hommage à ‘Oro.
Les ‘Arioi contribuaient à son expansion et à sa puissance. Car plus un dieu est connu, reconnu et adoré, plus il acquiert du pouvoir, du mana. Les festivités se déroulaient lors de dates spécifiques. Évidemment pas de calendrier écrit comme de nos jours,
les anciens polynésiens divisaient l’année en 2 grandes saisons royales « Te Tau Ari’i » marquées par deux périodes:
• Matarii i Ni’a , vers le 20 novembre où commence la saison de l’abondance ( Te Tau ‘Auhune )
• Matarii i Raro , vers le 20 mai, avec la disparition des Pléiades et le début de la saison de la disette ( Te Tau O’e ).
Le passage d’une période à une autre était un moment clef de la vie ancienne et était marqué par d’importants rites et rituels. les ‘Arioi repéraient ces périodes grâce à l’apparition et la à disparition des pléiades. La matérialisation de ces périodes était « galement visible grâce au foisonnement de nourriture sur la terre et en mer en matari’i i ni’a, en période d’abondance. Ou rien du tout, dans le cas contraire en matari’i i raro, en période dite de disette. C’est donc les éléments de l’abondance, qui caractérisent aussi le culte de ce dieu, qui je le rappelle est le dieu de la fertilité et de la fécondité.
Fertilité et fécondité que l’on retrouve à la fois dans la nature et pour l’Homme.
Ainsi, l’humain, la nature et les dieux, pour les polynésiens sont indissociables.
Le dieu ‘Oro était honoré par les ‘Arioi à travers leurs danses, leurs chants, leurs rituels et leur présence durant le matari’i i ni’a. Et pendant le matari’i i raro, période de disette,
les apprentissages étaient propices, car c’est l’hiver austral, il fait frais, la Terre et les Hommes se reposent.
les Fare ‘Arioi se préparent ardamment à la saison suivante d’abondance. Durant cette période festive de 6 mois certaines catégories de cette caste pourront
faire les déplacements vers les îles et de ce fait honorer ‘Oro et répandre son mana. Faire partie de ces déplacements est un véritable honneur, car les artistes acquierts un statut et ils peuvent bénéficier des privilèges dûs à la caste des ‘Arioi. Ainsi être ‘Arioi n’est pas simplement faire partie d’une catégorie sociale, d’un groupe, d’une caste. C’est un statut, un privilège. Privilège que parfois même un grand chef n’a pas. Car c’est ‘Oro, à travers les ‘Arioi qui se déplace dans le clan du ari’i. Les ‘Arioi étaient les dépositaires des traditions artistiques. Et animaient notamment les festivités dites ‘upa’upa qui comprenaient: Les danses, les chants, la musiques, le théâtre ou la lutte, et bien plus encore. En 1819, avec l’appui des missionnaires anglais, le code Pōmare est promulgué interdisant les ‘upa’upa.
Este código cambiará para siempre la vida, así como los hábitos y costumbres de los polinesios.
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